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Comme des étrangers

Comme des étrangers on s'est éloigné.
Nous qui étions tellement lié.
Une distance forcée s'est installé.
Alors que l'on pensait ne jamais se quitter.

Bien plus qu'une amitié.
Une vraie complicité.
Nous nous parlons comme des étrangers
Comme si nous n'avions jamais existé.

Froid

Froid le temps dehors.
Où seuls sortent les matadors.
La plupart restant au chaud comme des seniors.
Attendant le soleil pour décor.

Glacial le ciel politique.
Où la bagarre médiatique.
Instrumentalise l'opinion publique.
Oubliant les guerres tragiques.

A chacun son mariage !

Certains sont dans les nuages.
Ne vivent aucun ombrage.
De voyages en voyages,
Ils parcourent les plages.
Ils traversent les âges.
Sans craindre l’atterrissage.
Souriants sont leurs visages.
Jalousés par leur entourage.
Ils avancent avec courage.

Double je

Le Je du être et celui du paraître
Un jeu que la société a vu naître.
Gentille dans la vie tu pénètre
Mais c'est mal te connaître.

Epouse modèle en apparence
Derrière la porte c est une autre danse.
Un conjoint en souffrance.
Condamné à la potence.

Mes écrits manquent m'a t-on dit

Ma plume s'est endormie
Car j'en ai eu moins envie.
Accusant l'hiver, mon imagination aurait tari
Feignant qu'une maman n'a plus d'esprit.
Que les journées avaient raccourci.
En réalité, le temps n'est pas mon ennemi.


La paresse ma nouvelle amie.
A pris le dessus sur mes écrits.
Des medias je me suis épris.
Des séries m'ont abrutie.
Des heures à parler des "on dit"
Devenue une ménagère accomplie.